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Compagnie Française de Photographie Photosphere N° 3 |
 English version |
Fabriqué ou assemblé en France de (Antérieur à) 1888 à (Postérieur à) 1902.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 13562
Fiche technique complète
Chronologie des appareils Compagnie Française de Photographie
Napoléon Conti dépose le 24 novembre 1888 un brevet pour un Appareil photo-sphérique pour la photographie. Ce brevet est déposée pour 15 ans. Il sera complété en 1890, 1892 et 1897.
Le brevet commence par ces mots :
Cette invention a pour objet un appareil photographique portatif que je dénomme à cause de sa forme appareil photosphérique.
et continue par la description suivante :
La chambre noire de l'appareil photosphérique métallique est constituée par une partie rectangulaire A terminée par une calotte demi-sphérique B pourvue d'une virole a dans laquelle se fixe l'objectif b. A l'intérieur de la calotte est disposé l'obturateur également de forme sphérique C percé d'une ouverture h. Cet obturateur fonctionne au moyen des deux boutons c, d, le bouton c servant à armer l'obturateur et l'autre à le déclencher. La carcasse métallique de l'appareil est pourvue d'une pièce e qui sert de guide à la tige f qui commande la manœuvre de l'obturateur ; cette tige est munie de deux crans ou encoches i correspondant à deux positions de l'obturateur dans lesquelles entre l’extrémité d'un ressort g.
Pour armer l'obturateur on tire le bouton c vers le bas afin de faire accrocher le ressort g dans l'une ou l'autre des encoches i. De la tige f qui est reliée à la pièce obturatrice c par un bras h qui actionne un petit levier m solidaire de l'obturateur C. Pour déclencher l'obturateur on n'a qu'à presser sur le bouton d fixé au ressort g par une tige k ; en pressant sur ce bouton le ressort quitte
le cran i auquel il était accroché et la tige f rappelée vers le haut par le ressort n fait fonctionner l'obturateur. On peut régler la vitesse de l'obturateur en tendant plus ou moins le ressort n au moyen de l'écrou o et de la vis v à laquelle il est accroché.
A l'intérieur de la partie rectangulaire A est disposé un cadre en bois D et l'arrière de mon appareil est fermé par une plaque métallique E garnie vers l'intérieur de drap ou de velours
; c'est entre le cadre D et la plaque E que l'on place le châssis double contenant les glaces sensibles à impressionner.
La construction métallique de l'appareil ainsi décrit le destine particulièrement à une utilisation dans les colonies. Il sera d'ailleurs utilisé lors que l'expédition du Capitaine Binger au centre de l'Afrique par Marcel Monnier qui ramena plusieurs centaines de clichés (Source Gallica).
L'appareil est décliné en plusieurs formats :
| Format (cm) | |||
| N° 1 |  |
8 x 9 | |
| N° 2 |  |
9 x 12 | |
| N° 3 |  |
13 x 18 | |
| N° 4 | 9 x 18 | Stéréo | |
__________
La Photosphère N° 3 est au format 13 x 18. Contrairement aux autres modèles, le viseur n'est pas amovible. Il y en a d'ailleurs deux, intégrés au corps de l'appareil, qui permettent le cadrage dans les deux sens.
Liens extérieurs ou bibliographie :
 La Nature de 1899 |
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